Tournages aquatiques à Malte

07 mai 2005
02m 15s
Réf. 00334

Notice

Résumé :

Reportage dans les studios de tournage aquatique à Malte, une spécialité de l'île, et dans les ruelles de la ville de M'dina, qui joue aussi bien les vieilles villes européennes qu'arabes.

Type de média :
Date de diffusion :
07 mai 2005
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Thèmes :

Éclairage

C'est en 1963 qu'ont débuté à Malte les premiers tournages dans des "studios de plein air", devenus Mediterranean Film Studios en 1978.

La ville de Rinella, sur la côte est de l'île, a ainsi vu construire, à l'instigation du Britannique Jim Hole, spécialiste des effets spéciaux, deux bassins extérieurs permettant de tourner des scènes aquatiques et sous-marines. L'illusion de l'immensité y est parfaite, grâce à la présence en arrière-plan du décor naturel que constitue l'horizon de la Méditerranée. En témoignent des films aussi divers que L'Île aux pirates (Renny Harlin, 1995), U-571 (Jonathan Mostow, 2000), Astérix et Obélix : mission Cléopâtre (2001) ou Pinocchio (Roberto Benigni, 2002).

Les décors naturels de l'île ont eux aussi - en particulier la cité fortifiée de M'dina -, permis d'accueillir de nombreux longs métrages, des inattendus Midnight Express (Alan Parker, 1978) ou Popeye (Robert Altman, 1980) à des péplums traditionnels tels que Gladiator (Ridley Scott, 2000) ou Troie (Wolfgang Petersen, 2004). La Malta Film Commission gère depuis 1999 l'accueil de ces tournages.

Thierry Méranger

Transcription

Présentatrice
Pourquoi les producteurs choisissent-ils Malte pour faire tourner leur film ? La main-d'oeuvre n'y est pas chère, on y bénéficie d'avantages fiscaux, mais c'est également vrai ailleurs. Le petit plus, c'est que Malte est une île faite pour les tournages aquatiques.
Journaliste
A Malte, on trouve bien sûr des décors naturels, mais en plus, on y fabrique tout ce qui est nécessaire à un bon film d'aventures maritimes. Des rochers, du vent, des vagues, de la pluie et des tempêtes. Nous sommes dans les studios des films méditerranéens parmi les plus grands d'Europe.
Cornelia Azzopardi-Schelmann
C'est la réplique d'un sous-marin pour le film Hugo, tourné en 98. On l'a raccourci pour le faire entrer dans le bassin.
Journaliste
Le bassin, c'est justement l'atout maître. Un immense réservoir de 16 millions de litres d'eau.
(Silence)
Cornelia Azzopardi-Schelmann
Pour pouvoir immerger le sous-marin, la profondeur est de 4 mètres au centre et 2 mètres autour.
Journaliste
2 mètres d'eau qui suffisent à donner l'illusion que l'on se trouve en pleine mer. Les réalisateurs ont alors toutes les cartes en main pour faire évoluer ces navires mythiques dont on peut voir les vestiges, comme ce vieux Titanic ou encore la barque des pirates d'Astérix. L'autre point fort de Malte, c'est M'dina, l'ancienne capitale au coeur de l'île. Un enchevêtrement de ruelles qui peuvent servir de décors à des siècles d'histoire.
Michel Bonello
On peut en faire une cité européenne ou une ville arabe, grâce à tous ses recoins, ses vieilles rues, ses vieux murs. Et vous pouvez tourner au bord de la mer le matin, et dans la vieille cité de M'dina l'après-midi. Vous avez quelque chose dont rêve tout producteur de films, tourner dans des lieux très rapprochés, économiser, et ainsi réduire les coûts.
Journaliste
Et pourtant, Malte devra encore abaisser ses coûts de production si elle veut rester concurrentielle. Car l'île ne pourra pas compter indéfiniment sur ses vieilles pierres et sur son environnement exceptionnel pour résister à une concurrence de plus en plus rude de la part du Maroc, de la Tunisie ou encore de la Hongrie.