Philippe de Villiers veut un département sans OGM
13 mai 2008
01m 51s
Réf. 00634
Notice
Résumé :
Sous l'impulsion de Philippe de Villiers, le conseil général de Vendée lance un plan "Vendée sans OGM". Même si aucun budget n'a encore été voté, l'agriculture biologique sera favorisée par le biais d'aides aux exploitants. Pour la FDSEA, s'adapter sera possible tant que la compétitivité agricole sera préservée.
Type de média :
Date de diffusion :
13 mai 2008
Source :
FR3
(Collection:
JT soir Pays de la Loire
)
Personnalité(s) :
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Éclairage
Le conseil général de Vendée, suivant en cela un puissant mouvement d’opinion chez les consommateurs, a marqué publiquement, à plusieurs reprises, par la voix de son Président, son hostilité aux OGM (organismes génétiquement modifiés), notamment dans la culture du maïs. Il veut même promouvoir la Vendée en département exemplaire en matière de protection de la flore et des abeilles, ou encore dans l’élimination des pesticides les plus nocifs. Cela signifie un soutien de principe à l’agriculture biologique. Les responsables agricoles du département acceptent avec prudence cette politique qui se veut inspirée du souci de protéger la santé des habitants, et la qualité de l’environnement. Mais ils l’assortissent d’une condition : il ne faut pas que cela aboutisse à remettre en cause la compétitivité des exploitations agricoles.
Les responsables politiques sont donc placés devant un dilemme : jusqu’à quel point soutenir une agriculture qui risque de produire plus cher pour des produits plus sains ? Le risque étant de mécontenter une fraction importante des agriculteurs, mais aussi nombre de consommateurs qui cherchent des produits alimentaires au meilleur prix. Si l’image des OGM est suffisamment médiocre pour que les élus puissent en faire un bouc émissaire, le choix effectif en faveur d’une agriculture totalement respectueuse de l’environnement et de la santé publique peut se révéler lourd d’implications politiques plus risquées. Dans un département dont la vocation agricole demeure très marquée, ce dilemme pèsera de plus en plus dans les prises de position des élus et des candidats.
Les responsables politiques sont donc placés devant un dilemme : jusqu’à quel point soutenir une agriculture qui risque de produire plus cher pour des produits plus sains ? Le risque étant de mécontenter une fraction importante des agriculteurs, mais aussi nombre de consommateurs qui cherchent des produits alimentaires au meilleur prix. Si l’image des OGM est suffisamment médiocre pour que les élus puissent en faire un bouc émissaire, le choix effectif en faveur d’une agriculture totalement respectueuse de l’environnement et de la santé publique peut se révéler lourd d’implications politiques plus risquées. Dans un département dont la vocation agricole demeure très marquée, ce dilemme pèsera de plus en plus dans les prises de position des élus et des candidats.