Le Sommet de la Terre à Rio
13 juin 1992
02m 09s
Réf. 00226
Notice
Résumé :
François Mitterrand fait aujourd'hui son discours sur la planète au sommet de Rio, après le refus de George Bush de signer la Convention sur la biodiversité.
Type de média :
Date de diffusion :
13 juin 1992
Personnalité(s) :
Éclairage
Le « Sommet de la Terre » ou « Conférence de Rio », se tient dans la métropole brésilienne du 3 au 14 juin 1992. Cette Conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement marque l’anniversaire des vingt ans de la création du Programme des Nations unies pour l’environnement et est un événement de premier ordre dans l’histoire de la diplomatie et des négociations internationales sur l’écologie, réunissant une centaine de chefs d’État et des représentants de 178 pays.
Elle contribue notamment à la diffusion mondiale du concept de développement durable et vise à faire de l’environnement une question politique à l’échelle mondiale, liée aux thématiques du développement économique et social. Elle débouche sur une déclaration principale, la Charte de la Terre, énumérant les principes nécessaires à une gestion pérenne des ressources, ainsi que sur la signature de diverses conventions et déclarations dont un programme d’action pour le XXIe siècle, l’« Agenda 21 ».
En raison de son caractère éminemment politique, la Conférence voit s’établir et s’exprimer des rapports de force géopolitiques impliquant à la fois les États, dans un contexte polarisé non plus par la Guerre froide mais par des tensions Nord-Sud, et des mouvements écologiques et organisations non gouvernementales (ONG) à l’influence croissante. Les Etats-Unis et leur président, Georges Bush père, pour des motifs notamment industriels, font ainsi « cavalier seul » sur les questions climatiques, et par leur refus de signer la Convention sur la biodiversité.
La France au contraire souhaite jouer le rôle de passeur entre le Nord et le Sud et « montrer l’exemple ». Le président français, sensibilisé aux questions écologiques au cours de son premier mandat - le premier ministère chargé de la protection de la nature et de l’environnement en France ne date que de 1971 - était depuis quelques années très actif sur ce plan. Il avait notamment lancé en 1988 un programme de lutte contre la désertification du Sahel. En 1989, avec la Norvège et les Pays-Bas, la France avait organisé une conférence internationale sur l’environnement à La Haye. En 1991 enfin, François Mitterrand a contribué à la protection de l’Antarctique, cause portée notamment par le commandant Cousteau (ici présent) par l’élaboration du protocole de Madrid.
Son discours à Rio est ainsi particulièrement attendu. Il y déclare : « le "nouvel ordre international" sera celui qui saura combiner le désarmement, la sécurité, le développement et le respect de l'environnement. […] De cet impératif naîtra une éthique mondiale ».
Elle contribue notamment à la diffusion mondiale du concept de développement durable et vise à faire de l’environnement une question politique à l’échelle mondiale, liée aux thématiques du développement économique et social. Elle débouche sur une déclaration principale, la Charte de la Terre, énumérant les principes nécessaires à une gestion pérenne des ressources, ainsi que sur la signature de diverses conventions et déclarations dont un programme d’action pour le XXIe siècle, l’« Agenda 21 ».
En raison de son caractère éminemment politique, la Conférence voit s’établir et s’exprimer des rapports de force géopolitiques impliquant à la fois les États, dans un contexte polarisé non plus par la Guerre froide mais par des tensions Nord-Sud, et des mouvements écologiques et organisations non gouvernementales (ONG) à l’influence croissante. Les Etats-Unis et leur président, Georges Bush père, pour des motifs notamment industriels, font ainsi « cavalier seul » sur les questions climatiques, et par leur refus de signer la Convention sur la biodiversité.
La France au contraire souhaite jouer le rôle de passeur entre le Nord et le Sud et « montrer l’exemple ». Le président français, sensibilisé aux questions écologiques au cours de son premier mandat - le premier ministère chargé de la protection de la nature et de l’environnement en France ne date que de 1971 - était depuis quelques années très actif sur ce plan. Il avait notamment lancé en 1988 un programme de lutte contre la désertification du Sahel. En 1989, avec la Norvège et les Pays-Bas, la France avait organisé une conférence internationale sur l’environnement à La Haye. En 1991 enfin, François Mitterrand a contribué à la protection de l’Antarctique, cause portée notamment par le commandant Cousteau (ici présent) par l’élaboration du protocole de Madrid.
Son discours à Rio est ainsi particulièrement attendu. Il y déclare : « le "nouvel ordre international" sera celui qui saura combiner le désarmement, la sécurité, le développement et le respect de l'environnement. […] De cet impératif naîtra une éthique mondiale ».
Judith Bonnin