Yvette Lundy a été arrêtée en 1944 pour avoir fabriqué des faux papiers et caché des ennemis de l’Allemagne. De retour de déportation, elle a gardé le silence avant de consacrer 60 ans de sa vie à témoigner de son expérience et de son engagement, surtout auprès des enfants.
Dans les années 1930, Louise Weiss, brillante journaliste, fait du droit de vote des femmes un combat aux méthodes renouvelées. Elle contribue ainsi à l’obtention du droit de vote des femmes par la loi de 1944.
Le mémorial national de Dormans est un des principaux lieux du souvenir de la seconde bataille de la Marne, moins connue que la première, mais tout aussi importante. En juillet 1918, les Allemands franchissent la rivière pour une dernière offensive en direction de Paris. Ils se heurtent à une défense efficace des Alliés sous le commandement unique de Foch et doivent finalement reculer.
Déportée à Auschwitz pour s’être montrée solidaire des juifs, Adélaïde Hautval, médecin-psychiatre, n’a eu de cesse de lutter contre le système nazi pour atténuer les souffrances des femmes déportées et sauver des vies. Juste parmi les Nations, elle reste pourtant méconnue.
Le musée de Meaux consacre une part importante de ses collections au quotidien des Français dans la guerre. C’est l’occasion de s’intéresser à une figure trop souvent occultée de la période : les paysannes. Pourtant, en l’absence des hommes mobilisés partis à la guerre, les femmes paysannes ont mené un difficile combat pour gagner la bataille du ravitaillement des Français dans des conditions dégradées.
L’aménagement de la place ducale de Charleville-Mézières est l’acte fondateur d’une cité nouvelle au début du XVIIe siècle, aux marges du royaume de France. Cette immense place se caractérise par son unité architecturale qui confère une identité à la ville, même si la question du dynamisme économique se pose aujourd’hui
Mondement-Montgivroux fut au cœur de la bataille de la Marne en septembre 1914. C’est depuis ce site que le reportage revisite la bataille au cours de laquelle la France, envahie en quelques semaines par les Allemands, décide selon le mot de Joffre de mourir sur place mais de ne plus reculer. Des milliers de Français sont morts pour ne pas reculer, et empêcher la défaite du pays.
Dans le centre de Reims, l’hôtel Le Vergeur raconte le passé architectural d’une ville détruite lors de la guerre 1914-1918. Le bâtiment a été fondé au début du siècle dernier par une mécène et collectionneur propriétaire des lieux. Il permet de faire un voyage dans l’histoire médiévale et Renaissance de la ville, grâce au souci de conservation de la Société des amis du vieux Reims.
Entre 1734 et 1749, le philosophe Voltaire et madame du Châtelet partagent au château de Cirey-sur-Blaise une grande passion amoureuse et surtout intellectuelle. Le couple mène de pair et en commun travaux scientifiques et littéraires, apportant une contribution majeure à l’histoire des Lumières.
Au cœur de la bataille de Verdun, plusieurs villages de la Meuse ont été entièrement détruits et jugés inconstructibles après-guerre. Le choix a été fait de conserver leur existence en nommant une équipe municipale pour entretenir les sites et leur mémoire. Le reportage raconte l’histoire de ces villages "morts pour la France".
En Argonne, près de Verdun, le village de Vauquois a été pendant la Première Guerre mondiale un enjeu stratégique pour les belligérants. Tenue par les Allemands, la butte de Vauquois a connu une forme particulière de la guerre des tranchées : la guerre des mines. Aujourd’hui, une association de bénévoles fait revivre l’histoire du lieu et entretient sa mémoire.
La promenade historique dans les rues et ruelles du Bouchon de Troyes, le centre médiévale de la ville, est l’occasion de découvrir l’architecture à pan de bois et les cours de la cité. Le centre profite de la loi Malraux et du travail des associations pour entreprendre une restauration de grande ampleur.
En juillet 1956, le président du Conseil Guy Mollet profite du centenaire des mines de charbon de Lorraine pour mettre en valeur les progrès économiques et sociaux accomplis depuis 1945 grâce à une intervention massive de l’Etat dans l’économie et la société.
Les Alliés cherchent à montrer les crimes commis par les Allemands au camp de Buchenwald et dans le village français de Buchères. Les images insistent sur les horreurs commises. La culpabilité collective du peuple allemand est mise en évidence, entraînant condamnation morale et réparation.
La ZAD de Kolbsheim a incarné en 2017-2018 la résistance des anti-GCO par sa force mobilisatrice. Elle reprend là un modèle d’action alternatif apparu environ 10 ans plus tôt en France. Mais en septembre 2018, le préfet de Région ordonne son démantèlement, portant un coup décisif à l’opposition au Grand Contournement Ouest.
Les communes impactées par le tracé du Grand Contournement Ouest de Strasbourg (GCO) ont participé collectivement au combat contre le projet. Mais face à sa concrétisation, elles ont fait pour certaines le choix contesté de négocier avec le concessionnaire Vinci pour défendre les intérêts de leurs habitants.