Ce reportage présente des projets de micro-fermes en Alsace, portés par des néo-paysans motivés à l’idée de développer de nouveaux modèles agricoles, plus respectueux de la nature et en relation directe avec les consommateurs. Ils évoquent leurs parcours, parfois semés d’embûches.
Ce reportage suit la récolte du miscanthus à Ammertzwiller en 2012. Cette plante a été semée trois ans plus tôt afin de réduire la teneur en nitrates de l’eau et servir de biocarburant pour la commune.
Dans le massif vosgien, les cours d’eau ont longtemps fourni une part importante de l’énergie électrique consommée, jusqu’à la fermeture de dizaines de sites industriels à partir des années 1960. La remise en état de cet outil laissé à l’abandon s’inscrit dans les enjeux de la transition énergétique actuelle.
La coopérative Enercoop développe un modèle alternatif de production d’une énergie renouvelable en circuit court pour des particuliers et des entreprises. Dans le Grand Est, des consommateurs et des producteurs engagés adhèrent à ce projet à la fois militant et pragmatique.
Le réchauffement climatique est en train de modifier profondément la physionomie des forêts vosgiennes. Il ne s’agit pas seulement de la destruction de parcelles entières sous l’effet des scolytes, avec son lot de conséquences économiques et environnementales, il s’agit aussi de penser aux nouveaux paysages qui pourraient voir le jour d’ici 50 à 100 ans.
Au lendemain de l’inauguration du 11e parc national français, ce reportage s’interroge sur les retombées économiques potentielles que cette création pourrait entraîner dans le département de la Haute-Marne, confronté à une déprise démographique et à des difficultés économiques.
La forêt de Haguenau, située au nord de la plaine d’Alsace et au sud de l’Outre-forêt, est le 6e massif forestier de plaine française en superficie. Ce réservoir unique de biodiversité est mis en avant par l’ONF et la ville de Haguenau pour décrocher dans les cinq ans le label de forêt d’exception, qui viendrait reconnaître sa richesse économique, écologique, historique et touristique.
Ce reportage présente une étude scientifique menée par le réseau NFZ Forestnet, qui regroupe sept institutions européennes, dont l’INRA Nancy-Lorraine. Les recherches de ces travaux portent sur la symbiose qui s’établit entre les arbres et des champignons mycorhiziens, dont les résultats pourraient permettre à l’avenir de mieux comprendre les impacts du réchauffement climatique sur les forêts.
Ce reportage revient sur les origines de la futaie Colbert, chênes pluriséculaires de la forêt de Tronçais en Auvergne. Plantés suite à l’ordonnance de Colbert de 1669 dans l’optique de la construction de navires de guerre, certains de ces chênes ont aujourd’hui entre 300 et 350 ans. Si certains de ces arbres vont être coupés, 17 hectares seront conservés en l’état.
L’école forestière de Nancy, créée en 1824, est la première de ce type hors des Etats allemands. Elle a formé les cadres de l’administration forestière française et de nombreux élèves étrangers, dont le créateur du service des forêts étasunienne et les futurs fonctionnaires de l’Empire britannique des Indes. Son évolution depuis deux siècles témoigne de l’évolution des métiers de la forêt.
Les centrales nucléaires du Grand-Est sont essentielles pour l’approvisionnement de la région en énergie et pour les économies locales. Cependant, elles atteindront bientôt leur âge de fermeture (40 ans). La ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, propose en 2016 d’allonger leur durée de vie de 10 ans, ce qui fait réagir habitants riverains et ONG qui s’inquiètent des risques liés au nucléaire.
Le reportage se penche sur les origines du lac du Der dans le sud-est du département de la Marne. Il évoque les différentes étapes qui aboutirent à sa mise en eau dans les années 70, depuis la grande inondation de 1910 qui inonda Paris et sa mise en tourisme.
Entre directive européenne, intérêts économiques et préservation de la ressource et de l’environnement, le conflit autour de la gestion de l’une des nappes phréatiques qui alimente l’embouteillage de Nestlé Waters à Vittel est emblématique des tensions existantes autour d’une ressource qui se raréfie, mais aussi du jeu des différents acteurs pour faire prévaloir des points de vue divergents.
Les maladies progressent dans le vignoble alsacien. Les acteurs nationaux et locaux s’organisent pour lutter contre, afin de préserver le paysage viticole d’une part et de rester compétitif sur les marchés nationaux et internationaux d’autre part.
Stocamine est une filiale de la société des Mines de Potasse d’Alsace qui a stocké des déchets toxiques dans l’ancienne mine de sel de Wittelsheim entre 1999 et 2002. Un incendie, qui a duré deux mois en 2002, a révélé des insuffisances dans la gestion des risques et malgré la condamnation du directeur en 2009, l’inquiétude des riverains pour leur cadre de vie demeure. Ils exigent la fermeture du site.
A l’occasion d’un mois de janvier 2018 particulièrement chaud, les météorologues alertent sur les conséquences du changement climatique dans le massif des Vosges. Certaines stations de ski vosgiennes ont néanmoins réalisé d’importants investissements pour maintenir l’activité liée à la neige.