Les micro-fermes, un modèle agricole d’avenir ?
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Résumé
Ce reportage présente des projets de micro-fermes en Alsace, portés par des néo-paysans motivés à l’idée de développer de nouveaux modèles agricoles, plus respectueux de la nature et en relation directe avec les consommateurs. Ils évoquent leurs parcours, parfois semés d’embûches.
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Date de publication du document :
01 déc. 2023
Date de diffusion :
24 oct. 2018
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Contexte historique
ParProfesseur certifié d’histoire-géographie au lycée Scheurer-Kestner de Thann
Publication : 01 déc. 2023
La France s’est lancée après la Seconde Guerre mondiale dans une révolution agricole pour atteindre la souveraineté alimentaire. Cela s’est traduit par une concentration des exploitations, une mécanisation des moyens de production et un recours massif aux intrants chimiques afin d’augmenter les rendements. Cette modernisation va s’accélérer à partir de 1962 et la mise en place de la politique agricole commune (PAC) par la Communauté économique européenne (CEE), permettant à la France d’atteindre ses objectifs et de devenir la première puissance agricole européenne.
Les effets pervers de cette politique productiviste ont été dénoncés par certains acteurs du monde agricole dès les années 1980, comme la Confédération paysanne (fondée en 1987) qui dénonçait entre autres le déclin de la biodiversité, la pollution des eaux et du sol, la déconnexion de plus en plus grande entre les agriculteurs et les consommateurs. Le syndicat agricole proposait un modèle alternatif, tenant compte des préoccupations environnementales nouvelles et de la baisse continue du nombre d’agriculteurs. Au nombre de plus de 2,5 millions en 1955, les exploitants agricoles en France sont aujourd’hui 496 000 selon le recensement agricole de 2020. Depuis 2015, ce sont tous les ans en moyenne 20 000 chefs d’exploitation qui cessent leur activité, tandis que 14 000 s’installent. Certains de ces nouveaux paysans s’engagent dans des pratiques d’agriculture durable et résiliente, en lien avec la transition écologique encouragée par la France et l’Union européenne. Un tiers des installations agricoles en France depuis 2013 est le fait de personnes non issues du milieu agricole et en reconversion professionnelle, revendiquant une dimension paysanne et un retour à des pratiques agricoles plus vertueuses écologiquement et socialement. Ces néo-paysans, que le ministère de l’Agriculture nomme hors cadres familiaux
(des individus qui s’installent sur une exploitation agricole indépendante de l’exploitation d’un parent jusqu’au 3e degré, collatéraux inclus), connaissent de nombreux obstacles à l’installation. Les exploitations mises en vente sont souvent d’une superficie non compatible avec les projets des micro-fermes d’agriculture écologique et paysanne. Ces micro-fermes sont effectivement d’une superficie inférieure à 1,5 hectare et il n’est pas aisé pour ces néo-paysans de trouver une terre à cultiver. D’autant plus qu’ils font parfois l'objet d’une méfiance dans le milieu agricole, comme en témoigne Gabriel Willem qui revient dans le reportage sur les débuts de son installation : On est partis d’une image très baba cool.
À défaut d’être soutenues par les chambres d’agriculture, ces micro-fermes partisanes de l’agro-écologie peuvent bénéficier de l'aide d’une association comme Fermes d’Avenir pour contourner les embûches pour arriver à la vie rêvée
.
Ces néo-paysans cherchent à (ré)inventer de nouvelles manières de s’installer en milieu rural en renouvelant la vision du métier d’agriculteur et des relations qu’ils entretiennent avec le territoire : la quête de sens et d’autonomie, le soin apporté à la terre et la volonté d’être au contact direct des consommateurs sont au cœur de ces projets de vie
, voire de cette philosophie de vie
aux antipodes de la recherche de profit maximale de l’agriculture industrielle. Cela passe par une revalorisation du travail manuel dans les champs, par une diversification des cultures (plus de 200 produits différents cultivés par Les Jardins En-Chantants sur un hectare) et par des techniques comme la permaculture. Le choix de commercialisation en circuits courts est aussi central dans les projets portés par ces néo-paysans : outre l’intérêt environnemental de la démarche, cela permet de recréer du lien social en milieu rural.
Les micro-fermes prouvent qu’il est possible de développer des alternatives agricoles viables, qui ont pour préoccupation de prendre soin
des écosystèmes.
Éclairage média
ParProfesseur certifié d’histoire-géographie au lycée Scheurer-Kestner de Thann
Enquêtes de région
est un magazine d’information sur l’actualité qui impacte la vie des habitants dans le Grand Est. Ce sujet est un extrait d’un peu plus de 8 minutes d’un reportage faisant dans sa totalité 14 minutes. Ce reportage vise à présenter des initiatives menées en Alsace par des agriculteurs partisans de nouvelles pratiques agricoles, plus respectueuses de l’environnement. Les journalistes ont fait le choix de présenter plusieurs projets, mais dans cet extrait, seul deux sont proposés. Le début du reportage peut donc sembler confus : on y voit en effet un couple témoignant des obstacles rencontrés lors de la création de leur exploitation agricole, mais on ne les retrouve plus dans la suite de l’extrait. Leur témoignage détaillé est en revanche bien présent dans le magazine dans son intégralité.
Le premier portrait approfondi (un peu plus de cinq minutes) est consacré à un couple de néo-paysans qui a créé une micro-ferme Les Jardins En-Chantants à Herrlisheim-près-Colmar en 2016. Les interviews de Gabriel Willem et de ses clients permettent de bien comprendre le sens de leur nouveau projet de vie, qui va au-delà d’une exploitation en agriculture biologique : Le but, c’est de faire passer des idées, pouvoir échanger, susciter la réaction, l’étonnement, la créativité.
Les plans tournés sur le marché de Colmar permettent d’illustrer le projet de ce couple d’artistes : on y voit Gabriel portant un t-shirt imprimé Fier d’être paysan
et la constitution de paniers de fruits et légumes agrémentés de produits culturels choisis par le couple, en rapport avec leurs activités culturelles ou leurs valeurs. La complicité des échanges filmés entre le couple et ses clients montrent l’intégration locale réussie de ces néo-paysans. Les plans filmés sur leur exploitation donnent une idée des pratiques en permaculture. On constate l’emploi d’outils non mécanisés ou la couverture végétale permanente du sol par exemple. Parmi les installations HCF (hors cadre familial), la production maraichère, l’agriculture biologique et la vente en circuits courts sont assez classiques. Le fait d’y coupler l’activité culturelle est une originalité du projet.
Le deuxième portrait est consacré à Maurice Meyer, présenté comme un fils et petit-fils d’agriculteur de Valff, qui a converti son exploitation en agriculture biologique. Il loue une parcelle de terre à deux jeunes néo-paysans pour qu’ils y développent une micro-ferme. Ces deux jeunes agriculteurs témoignent de leurs parcours en arborant un t-shirt Biobernai
, sans qu’il ne soit jamais fait mention de ce salon de l'agriculture biologique dans le reportage. En se rendant sur le site internet de Biobernai, Salon de l'agriculture biologique, de la Terre et des Hommes, on découvre que Maurice Meyer en est le cofondateur en 2002 et qu’il est l’instigateur de nombreux projets autour de l’agriculture biologique et biodynamique dans la région, mais aussi bien au-delà, par les conférences qu’il anime dans le monde entier. Cela aurait pu être intéressant de le préciser dans le reportage.
Finalement, ce magazine permet de bien prendre la mesure de la démarche initiée par ces néo-paysans et des freins qu’ils rencontrent. On peut néanmoins lui reprocher de ne pas suffisamment situer le poids de ces projets par rapport à l’ensemble des exploitations agricoles de la région, qui restent encore très majoritairement des exploitations travaillant bien plus pour l’industrie agro-alimentaire que pour les besoins de la population locale.
Transcription
(Cliquez sur le texte pour positionner la vidéo)
(Musique)
Maurice Meyer
Je pense qu’il est temps de changer et que ça peut être un début d’un nouveau cycle.Et on est capable de le faire.
Lauriane Durant
Tu peux prendre la grosse, tire dessus.Elle est énorme !
Charles Durant
C’est un rêve de vie, c’est un projet de vie.Après il y a quand même pas mal d’embuches pour arriver à la vie rêvée.
Gabriel Willem
Les choses bougent, je ne sais pas en combien de temps ça va changer, mais ça change.
Auberie Perreault
Changer de modèle agricole.Gabriel Willem et Léa Pallagès défendent l’idée sur ce marché de Colmar.Le couple de maraichers y amène ses produits tous les samedis, des fruits et légumes en petites quantités, loin d’être uniformes, et à des prix plus élevés que chez leurs voisins.
Léa Pallagès
Et du coup pour les tomates, je t’ai mis les plus grosses et les Aghatas parce que…
Héléna
Oui, c’est les meilleures pour la sauce et le gaspacho.
Léa Pallagès
Ouais, carrément.Voilà !
Auberie Perreault
Après trois ans, leur pari un peu fou commence à porter ses fruits.Héléna fait partie des habitués.
Héléna
Parce que notre argent en fait il va permettre de soutenir, plutôt que d’acheter au supermarché ou donner l’argent à de grands distributeurs.Parce que l’alimentation, c’est quelque chose d’essentiel dans notre vie, et si on ne s’alimente pas correctement le reste n’a pas trop de sens.Parce que finalement on va dépenser beaucoup d’argent en santé par exemple.Mais pour être en bonne santé, il faudrait peut-être déjà commencer par bien se nourrir.
Auberie Perreault
Gabriel et Léa sont ce qu’on appelle des néo-paysans.Ils défendent une agriculture locale biologique et à très petite échelle.Le modèle a quasiment disparu.
Gabriel Willem
Notre but, ce n’est pas de vendre, on n’est pas des commerçants.Il y a bien sûr un… c’est une entreprise, donc il faut arriver à un équilibre financier, mais notre but, c’est de faire passer des idées, de pouvoir échanger, de susciter la réaction, l’étonnement, la créativité.
Auberie Perreault
Avec Les Jardins En-Chantants, la costumière et le pianiste-chanteur défendent toute une philosophie de vie.Gabriel et Léa ajoutent des touches de culture entre carottes et haricots.
Léa Pallagès
"La Belle Verte", c’est un film qui date de bien longtemps, mais qui raconte des choses bien actuelles.
Auberie Perreault
De l’artisanat local, des places de spectacle ou un DVD, une découverte se glisse chaque semaine dans leurs paniers de légumes.Le crédo du couple : nourrir le corps et l’esprit.
Acheteur
J’aime bien leur projet, je le trouve encore plus beau que ceux d’un maraicher bio... parce qu'il y a tout le côté artistique, culturel, inventif, créatif.En plus, ils m’ont offert un cabas.Voilà, c’est de la fidélisation quoi, mais sur des belles choses !
Auberie Perreault
C’est la troisième saison de maraichage aux Jardins En-Chantants.Une micro-ferme d'un hectare contre 61 en moyenne pour les exploitations de la région.Ici, poussent près de 200 sortes de fruits et légumes, sans pesticides, en permaculture.Un joyeux désordre, très réfléchi.Le procédé, inspiré par la nature, permet aux cultures de se protéger entre elles, et à l’écosystème de se recréer.Le couple travaille à la main au prix de 70 heures de labeur hebdomadaire.
Gabriel Willem
À long terme, celui qui passe son tracteur tout le temps et qui tasse ses sols, eh ben son sol, il devient comme beaucoup beaucoup, c’est-à-dire plus de la moitié des sols en France, qui ne sont plus fertiles en fait.Ça coûte beaucoup de gasoil aussi, il y a cette réflexion-là.Le jour où le pétrole il sera à 2 euros le litre, les fermes qui sont totalement mécanisées ne pourront pas survivre.C’est aussi cette pensée-là, vers plus tard, c’est de voir comment on peut préparer.
Auberie Perreault
Sur cet ancien champ de maïs, la faune et la flore reprennent doucement leurs droits.Gabriel loue le terrain depuis cinq ans pour laisser la terre de son enfance se reposer un peu.À l’époque, l’enfant du village parti tenter sa chance à Paris revient, rien ne prédestine cet artiste, fils de professeurs, au maraichage.
Gabriel Willem
On est parti d’une image très très..., on va dire baba cool.Ce qui n’était pas le cas aussi.Mais on tient à le montrer.Ah ! maintenant, une image crédible.On peut faire les choses autrement, et de toute façon, on n’a pas le choix.C’est-à-dire que ces modèles-là, ils sont obligatoires. Tout s’écroule.Donc, dans dix ans, vous me reposez la question, et si ça se trouve, c’est les autres que je regarderai comme des hurluberlus quoi !
Auberie Perreault
Un pari sur l’avenir déjà récompensé.Le couple est lauréat Fermes d’Avenir dans le Grand Est cette année.L’association créée en 2013 en Touraine soutient 800 structures aujourd’hui.Des fermes adeptes de l’agro-écologie, car elle serait, selon elle, plus rentable que l’agriculture conventionnelle.Une réponse aux crises successives du secteur.
Maurice Meyer
Moi, je me souviens être passé ici avec mon grand-père et son cheval de trait encore attelé.Et effectivement il y avait des petits champs de pommes de terre, de luzerne, de temps en temps du maïs quand même, des betteraves.Et en fait, la monoculture, ça a amené peu de travail dans les champs, donc de moins en moins d’agriculteurs, des difficultés d’avoir des revenus corrects, et puis il y a, le phénomène, il s’entretient.Donc moins y a d’agriculteurs, plus on simplifie le travail et plus le paysage est simplifié.
Auberie Perreault
En reprenant l’exploitation familiale, Maurice Meyer a été l’un des premiers à se convertir au bio.L’agriculteur a aussi assisté à la transformation des parcelles voisines, du maïs à perte de vue.La céréale très rentable recouvre aujourd’hui près de la moitié des surfaces agricoles en Alsace.
Maurice Meyer
Donc en fait ce qu’on produit dans une région, ça n’a plus aucun lien avec ce qu’on y consomme.Et en Alsace, il y a deux millions de consommateurs, et les consommateurs ils veulent les carottes bios, ils veulent du pain bio, ils veulent les choses comme ça.Ils ne mangent pas de maïs matin midi soir.
Auberie Perreault
Une monoculture rendue responsable de la dégradation des terres.Maurice veut encourager une réforme du monde agricole, alors depuis janvier, il accueille Thibault et Louis.Ils commettent quelques erreurs quand même ?
Maurice Meyer
Ah oui ! ils font toutes les erreurs !C’est la première année hein.
Auberie Perreault
Il vous est précieux Maurice ?
Louis Rivoire
Très.
Auberie Perreault
Pourquoi ?
Louis Rivoire
Ben... pour beaucoup de choses qu’on croit savoir faire et qu’en fait on apprend tous les jours à refaire...Notamment la plantation, les petits détails qui font à la fin une grosse différence quoi !
Auberie Perreault
À 34 et 28 ans, eux aussi nourrissaient des rêves de micro-ferme.Mais difficile, voire impossible de s’installer dans la plaine d’Alsace sans héritage paysan.Maurice les a aidés à franchir le pas en leur déléguant 2 hectares.
Louis Rivoire
Tout ce qu’on a réalisé ici, je n’imaginais pas toutes les étapes qu’il y avait à franchir avant d’arriver à ces tunnels, à ces cultures en place.Donc l’idée est belle, mais de la réaliser concrètement et de l’ancrer sur les terres de Valff c’est encore une autre étape.
Thibault Mangin
On adapte constamment ses connaissances, ses théories et les résultats dans la pratique, nos expériences personnelles.Donc on est en train de vivre et de créer quelque chose... la Ferme Saint-Blaise !
Auberie Perreault
Maurice prépare également la suite, le passage de relais, car la retraite approche, et en vingt ans l’Hexagone a perdu la moitié de ses exploitations.Chez les candidats à l’installation, 40% sont des néo-paysans, à l’image de ses nouveaux associés.
Maurice Meyer
On était honteux d’être fils d’agriculteurs, on était honteux même de dire qu’on allait reprendre la ferme un jour, donc j’ai caché tout ça très longtemps.Et maintenant, de voir autour de Fermes d’Avenir, des milliers de jeunes, et souvent qui viennent de la ville certes, qui sont très diplômés, qui savent ce qu’ils veulent, et qui sont très citoyens, et qui sont prêts à faire quelque chose et revenir en agriculture, c’est vraiment un miracle.Il y a trente ou quarante ans, on n’aurait jamais parié ça.
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