Date de la vidéo: 18 oct. 1991
Durée de la vidéo: 02" minutes 23 secondes
Henri Cosquer, plongeur cassidain, a découvert une grotte sous-marine dont les parois sont couvertes de peintures qui datent de 15 à 10 000 ans avant Jésus-Christ.
Patrimoines et Histoire
Par Jean-Marie Guillon et Stéphane KronenbergerPublication : 2021
L’exceptionnel état de conservation de la grotte Cosquer témoigne, à elle seule, de la grande richesse du patrimoine préhistorique régional. Des vestiges monumentaux, laissés par les civilisations celto-ligure, grecque, romaine ou gallo-romaine, marquent également de leur empreinte indélébile le paysage provençal. Cette profusion de monuments antiques, sans équivalent en France, a d’ailleurs fait l’objet d’une large mise en valeur patrimoniale et muséale à destination des habitants et des touristes. La région possède aussi, disséminé sur l’ensemble de son territoire, de remarquables monuments datant du Moyen Âge ou de l’époque moderne (XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles). Ce riche patrimoine se compose notamment d’abbayes, de châteaux, de palais ou de citadelles, juchée au faîte de collines imprenables, alors que d’autres paysages, tout aussi typiques de la Provence, ont été modelés par l’architecture rurale en pierres sèches.
L’histoire de la Provence commence bien avant notre ère. La découverte à partir de 1985, puis la déclaration en 1991 de la grotte Cosquer, par le plongeur professionnel éponyme, au large de Cassis par 37 mètres de fond, a d’ailleurs permis de largement attirer l’attention sur le Paléolithique dans la région. Elle a été classée monument historique dès l’année suivante, et un centre d’interprétation lui sera consacré en 2022 à Marseille à côté du Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MUCEM) dans l’enceinte de l’ancienne Villa Méditerranée. Des restitutions à l’identique permettront aux visiteurs de découvrir certaines œuvres dessinées et gravées il y a 27 000 ans.
Date de la vidéo: 18 oct. 1991
Durée de la vidéo: 02" minutes 23 secondes02M 23S
Henri Cosquer, plongeur cassidain, a découvert une grotte sous-marine dont les parois sont couvertes de peintures qui datent de 15 à 10 000 ans avant Jésus-Christ.
La connaissance de la Préhistoire était ainsi spectaculairement enrichie. Pourtant, la région était connue depuis longtemps pour abriter des sites témoignant d’installations humaines parmi les plus anciennes du Paléolithique. C’est pour protéger l’un des plus anciens foyers humains, portant la preuve de la domestication du feu aux environs de 400 000 ans, que la ville de Nice a ouvert, en 1976 le Musée de Terra Amata implanté sur le lieu même des fouilles menées au Mont Boron dix ans plus tôt. Non loin de là, les mêmes équipes d’archéologues avaient mis à jour le site plus récent - 130 000 ans - du Lazaret, classé dans les Monuments historiques en 1963, qui témoigne de la continuité de la présence de l’homo erectus dans la région.
Date de la vidéo: 12 août 1985
Durée de la vidéo: 02" minutes 39 secondes02M 39S
A Nice la grotte préhistorique du Lazaret est l'objet de fouilles archéologiques. La datation de l'occupation de la grotte a avancé la date de - 150 000 ans, c'est-à-dire la période de l'Acheuléen final. Les archéologues ont retrouvé dans la grotte beaucoup d'ossements de cerfs, qui supposent une communauté de chasseurs.
C’est pour mieux faire connaître la Préhistoire en Provence dans toutes ses dimensions que le musée de Quinson a été ouvert, en 2001, à l’initiative du Conseil général des Alpes-de-Haute-Provence, sur les bords du Verdon au cœur du parc naturel régional. Ce musée, qui est, dans le genre, le plus grand d’Europe, possède aussi une caractéristique que l’on va trouver désormais de plus en plus souvent dans les créations d’espace culturels, celle d’être signé par des architectes de réputation internationale, ici le Britannique Norman Foster, et donc de constituer une œuvre en soi.
Date de la vidéo: 28 avr. 2001
Durée de la vidéo: 02" minutes 02 secondes02M 02S
Le musée préhistorique de Quinson
Ouverture du plus grand musée d'Europe consacré à la préhistoire à Quinson , un petit village au coeur de soixante sites archéologiques répertoriés. Des sections du musée sont réservées aux scientifiques. Ils peuvent ainsi travailler sur des milliers de pièces qui ne sont pas exposées.
La Provence conserve aussi de très nombreuses traces de son passé antique, qui s’étend bien au-delà de la seule empreinte romaine. Les sites celto-ligures, dont le plus connu est l’oppidum d’Entremont à Aix-en-Provence, n’ont pas de musées en propre, mais le musée Granet en expose des pièces de grande valeur. C’est cette population que les Grecs de Phocée trouvent en débarquant à Marseille. Bien des éléments de l’implantation grecque étaient connus sur plusieurs points du littoral, mais elle s’offre aux yeux de tous depuis la découverte des vestiges de leur port sur les terrains du centre Bourse de Marseille en 1967 et l’aménagement qui en a été fait, tandis que tout à côté le Musée d’histoire de la ville, rénové en 2013, met particulièrement bien en valeur les principaux éléments de cette installation.
Date de la vidéo: 28 oct. 1967
Durée de la vidéo: 03" minutes 21 secondes03M 21S
Découverte de vestiges hellénistiques au Centre-Bourse
Les travaux de modernisation entrepris par la ville de Marseille et la société immobilière de la Bourse viennent de révéler de nombreux vestiges archéologiques datant du VIe siècle avant Jésus-Christ.
On trouve des traces, souvent monumentales, de l’époque gallo-romaine partout dans la région. Elles ont attiré depuis longtemps l’attention des érudits et des pouvoirs publics, puisque certaines des plus admirables ont été classées dès 1840 et l’établissement de la première liste des monuments historiques : le théâtre antique, la nécropole des Alyscamps et les arènes à Arles, le théâtre antique et l’arc de triomphe d’Orange, mais aussi les arènes de Fréjus dans le Var, le pont de Vaison-la-Romaine dans le Vaucluse, les colonnes antiques de Riez dans les Alpes-de-Haute-Provence, puis, peu après le rattachement de Nice à la France, le spectaculaire trophée des Alpes, à La Turbie (Alpes-Maritimes). Le site de la ville de Glanum et « les Antiques » de Saint-Rémy-de-Provence, sur le rebord des Alpilles, identifiés dès le XVIIe siècle, ont très tôt été fouillés. Ils sont devenus précocement l’un des sites romains les plus fréquentés et ont donc posé, avant d’autres, les problèmes liés à une fréquentation de masse.
Date de la vidéo: 04 déc. 1964
Durée de la vidéo: 01" minutes 16 secondes01M 16S
Les fouilles du site de Glanum
Les vestiges de Glanum font l'objet de nouvelles fouilles pour mettre à jour la cité gallo-romaine. Une canalisation a été dégagée. Elle alimentait une fontaine. De même, un monolithe a été découvert et doit être reconstitué.
Date de la vidéo: 25 févr. 1982
Durée de la vidéo: 03" minutes 07 secondes03M 07S
Le site gallo-romain de Glanum est menacé par un tourisme incontrôlé
Le succès du site gallo-romain de Glanum est lié à la richesse de ces vestiges. Le mausolée et l’arc triomphal ici présentés sont des pièces particulièrement bien conservées. Mais le lieu est dégradé par la déambulation des touristes. Une association de défense du site de Glanum a été créée en 1980 à la suite de ce constat. Son président, Philippe Latourelle, dénonce le manque d’informations des touristes livrés à eux-mêmes. Il milite également pour la création d’un musée à l’image du site d’Alésia.
Glanum fait partie des sites candidats, depuis 2002, au Patrimoine de l’UNESCO, en compagnie d’un ensemble de vestiges romains situés de part et d’autre du Rhône. Mais la création et les découvertes récentes les plus remarquables pour la période romaine ont eu lieu à Arles, où a ouvert en 1995 le Musée départemental de l’Arles antique dans lequel les spectaculaires pièces trouvées dans le Rhône, dont un magnifique buste qui serait celui de César, sont exposées.
Date de la vidéo: 08 nov. 2009
Durée de la vidéo: 01" minutes 58 secondes01M 58S
Exposition Le Rhône pour mémoire au musée de l'Arles antique
Le reportage parcourt l'exposition qui se tient au Musée départemental de l'Arles antique. Les 700 objets récupérés dans le Rhône font apprécier l'activité et la richesse de l'Arelate romaine. Ces objets, issus de vingt-deux ans de fouilles, suscitent l'admiration des visiteurs, à commencer par l'exceptionnel buste considéré comme celui de Jules César.
Une extension du musée a même été nécessaire en 2012 pour faire sa juste place, dès l’année suivante, au chaland antique Arles Rhône 3, long de 31 mètres, découvert dans le fleuve en 2004.
Les vestiges de châteaux laissés par la période médiévale sont par ailleurs extrêmement nombreux et beaucoup de localités sont toujours dominées par ce qui reste de leurs murailles ou de leur donjon. Certains de ces vestiges, plus ou moins accessibles – ceux de Forcalqueiret (Var) ou de Buoux, au cœur du Luberon (Vaucluse) par exemple – restent impressionnants. D’autres, qui ont été souvent remaniés aux Temps modernes (XVIe-XVIIIe s.), sont mieux conservés, ainsi celui de Tallard (Hautes-Alpes) ou celui de Lacoste (Vaucluse) auquel le nom du marquis de Sade reste attaché. Il faut évidemment faire un sort particulier au Palais des Papes d’Avignon qui reste le monument le plus visité de Provence ou au château dit « du roi René » à Tarascon qui, tous deux, datent du haut Moyen Âge (XIVe siècle pour le premier, XVe pour le second).
Date de la vidéo: 29 juin 1992
Durée de la vidéo: 02" minutes 06 secondes02M 06S
La gestion du Palais des Papes d’Avignon par l'entreprise Culturespaces
Le palais des Papes d'Avignon est l’un des dix monuments les plus visités en France. Pour améliorer l’accueil du public, la mairie en a confié la gestion à une entreprise spécialisée, Culturespaces. Un premier bilan est fait. .
Mais les monuments médiévaux les plus renommés sont religieux. Ce sont d’abord des abbayes. Le monastère de Saint-Honorat situé sur l’île éponyme, dans l’archipel des Îles de Lérins au large de Cannes, renvoie certes à l’ancienneté de la présence chrétienne dans la région, puisqu’il a été fondé par Honorat dès le Ve siècle après J.-C., mais les bâtiments visibles de nos jours datent du Moyen Âge et du XIXe siècle.
Date de la vidéo: 29 juil. 1994
Durée de la vidéo: 07" minutes 15 secondes07M 15S
L'île de Saint Honorat, de l'archipel des Iles de Lérins face à Cannes, abrite une abbaye cistercienne. Le monastère comporte une tour fortifiée qui attire chaque année de nombreux touristes.
Cependant, ce sont les « trois sœurs cisterciennes », Sénanque, Le Thoronet et Silvacane, trois joyaux de l’art roman du XIIe siècle, qui sont les plus notoires et les plus fréquentées, d’autant que – et c’est un signe des usages du patrimoine que la fin du XXe siècle a vu se développer – elles sont utilisées comme lieu de concerts ou d’exposition. Sénanque, qui se trouve non loin de Gordes, au nord du Luberon, garde une vocation religieuse, ce qui n’est pas le cas de Silvacane, près de La Roque d’Anthéron (Bouches-du-Rhône), et du Thoronet (Var) qui servent de cadres à des festivals de musique ou de chants réputés.
Date de la vidéo: 04 août 1965
Durée de la vidéo: 03" minutes 49 secondes03M 49S
Une journée à l'abbaye de Sénanque
L'abbaye de Sénanque est située sur la commune de Gordes. C'est une relique cistercienne du Moyen-Age très bien conservée. Les moines y vivent en totale autarcie. La journée se partage entre la prière, l'étude et les travaux manuels. L'abbaye accueille également des personnes qui souhaitent faire une retraite spirituelle.
Tout comme l’abbaye bénédictine de Montmajour, près d’Arles, ou Saint-Victor qui domine le Vieux-Port de Marseille, ces deux dernières ont bénéficié d’un classement dans les Monuments historiques dès 1840. La chartreuse de La Verne, isolée dans le massif des Maures à Collobrières, est moins prestigieuse, mais l’écrin de verdure dans lequel elle se trouve rivalise avec celui du Thoronet et la restauration impressionnante dont elle a bénéficié lui a restitué sa dimension. C’est aussi le cas de l’abbaye bénédictine de Boscodon, non loin d’Embrun (Hautes-Alpes). Comme le montre la cathédrale de cette ville, l’art roman a marqué l’architecture des églises provençales et il n’est guère de localités qui n’aient pas leur église ou leur chapelle romanes. Certains de ces édifices - Saint-Trophime à Arles, la cathédrale de Fréjus - sont très fréquentés par les visiteurs, tout comme la cathédrale Saint-Sauveur à Aix-en-Provence, mais celle-ci est plus composite et comporte des éléments gothiques majeurs, en même temps qu’une des œuvres peintes parmi les plus célèbres du XVe siècle, le triptyque du Buisson ardent, du peintre avignonnais, Nicolas Froment. Mais c’est avec la basilique de Saint-Maximin (Var) que le gothique provençal a trouvé sa principale expression, même si sa façade n’a malheureusement pas été achevée.
Date de la vidéo: 09 avr. 1987
Durée de la vidéo: 03" minutes 42 secondes03M 42S
La basilique gothique de Saint Maximin a été construite en plusieurs tranches et reste inachevée, suite à des épidémies et au manque d'argent. La basilique héberge un trésor : des sarcophages qui abritent des personnages saints, ce qui en a fait un haut lieu de pèlerinage au Moyen-Age et à l'époque moderne.
Bien des sites enjambent les derniers siècles du Moyen Âge et au moins le premier des Temps modernes, le XVIe siècle. Le gothique tardif, qualifié de flamboyant, se mêle aux premières influences de la Renaissance. La peinture d’alors, dont le Musée du Petit Palais à Avignon présente une importante collection, témoigne de cette transition, mais aussi les fresques peintes à la fin du Moyen Âge et aux siècles suivants dans les églises et chapelles des collines et vallées de l’arrière-pays niçois autour et à la suite de Louis Bréa et de sa famille.
Date de la vidéo: 13 août 1987
Durée de la vidéo: 02" minutes 07 secondes02M 07S
La Chapelle de Notre Dame des Fontaines à La Brigue
Notre Dame des Fontaines a été construite au XIIe siècle et agrandie au XVe siècle pour accueillir les peintures de l'artiste italien Giovanni Canavesio. Ces fresques qui retracent la passion du Christ, la vie de la vierge et l'enfance de Jésus, sont très bien conservées.
Date de la vidéo: 29 nov. 2005
Durée de la vidéo: 01" minutes 55 secondes01M 55S
Les parcours culturels font désormais partie des circuits touristiques. Dans la haute vallée de la Tinée, le village d'Isola, outre ses atouts hivernaux de station de ski, propose le tourisme cultuel, c’est-à-dire la découverte de l'architecture religieuse à travers son église paroissiale datant du XVIIe et ses chapelles (Saint-Roch, XVIe s., Sainte-Anne, XIVe s., et Notre-Dame de Vie, construite par les soldats italiens durant la Seconde Guerre mondiale).
L’architecture civile associe elle aussi les époques, ainsi pour la citadelle de Sisteron, qui fait partie des monuments les plus courus de Provence, ou les forts – notamment le fort Saint-Jean réutilisé pour le MUCEM - qui défendent l’entrée du Vieux-Port à Marseille. La plupart des localités de la Provence intérieure présentent dans leur cœur ancien la même imbrication. L’exemple le plus spectaculaire est fourni par le village perché des Baux-de-Provence, dans les Alpilles. Haut lieu du tourisme, puisqu’il combine fréquentation régionale et internationale. Presque abandonné à la veille de la Seconde Guerre mondiale, il a retrouvé une autre vie grâce à l’attachement manifesté pour faire renaître ce symbole de l’identité provençale des écrivains et des érudits régionalistes, et au choix qu’a fait de s’y installer toute une colonie d’artistes à la suite du maître-imprimeur catalan de renommée internationale, Louis Jou.
Date de la vidéo: 07 mai 1955
Durée de la vidéo: 02" minutes 03 secondes02M 03S
Une visite aux Baux-de-Provence
Visite du vieux village des Baux-de-Provence, dans les Alpilles, l'un des hauts lieux du tourisme provençal. Le parcours fait le tour des principales curiosités d'un village de la Renaissance, dominé par son château en ruine et qui compte un grand nombre de monuments historiques. De la tour de ronde, on peut voir La Crau, la Camargue, le Vaccarès. Les Baux confirment leur vocation culturelle. C'est au Val d'Enfer que le Festival d'Aix-en-Provence vient de transporter la Mireille de Gounod.
Les XVIIe et XVIIIe siècles ont également modelé certains quartiers urbains habités par les hautes classes qui y ont fait construire leurs hôtels particuliers. L’un des mieux préservés est le quartier Mazarin (aménagé par le frère du cardinal de Mazarin) à Aix-en-Provence. Mais Avignon, Nice ou Menton, entre autres villes, conservent de beaux exemples – hôtels particuliers, palais, églises, voire synagogues comme à Carpentras - de cette époque, où le baroque est bientôt contrebalancé, au moins en architecture, par le classicisme. Certains de ces hôtels ont été restaurés pour abriter quelques uns des musées ou des lieux d’exposition les plus connus de la région : le musée Calvet ou la Fondation Lambert à Avignon, le Musée Granet ou celui des Tapisseries à Aix-en-Provence, sans oublier, dans la même ville, cette perle de la fin du XVIIe qu’est le Pavillon Vendôme. Depuis 2015 dans le quartier Mazarin, l’hôtel particulier de Caumont, datant du XVIIIe siècle, accueille, également après rénovation, un nouveau centre d’art.
Date de la vidéo: 29 avr. 2015
Durée de la vidéo: 02" minutes 04 secondes02M 04S
L'Hôtel de Caumont rouvre ses portes à Aix-en-Provence après sa restauration
À deux pas du Cours Mirabeau à Aix-en-Provence, un nouveau centre d'art administré par Culturespaces va ouvrir ses portes dans l'ancien hôtel particulier de Caumont. Ce joyau du XVIIIème siècle a été entièrement restauré pour plonger ses visiteurs dans le quotidien et le faste de l'époque. 300 000 visiteurs sont attendus pour découvrir les lieux ainsi que deux expositions temporaires annuelles.
En dépit des avatars de leur histoire et des destructions subies, Toulon et Marseille ne sont toutefois pas en reste avec, en particulier, les œuvres que Pierre Puget, artiste complet, a laissées. Le château Borély dans le parc éponyme à Marseille abrite depuis 2013, après travaux, le musée des arts décoratifs, de la faïence et de la mode. Dans cette même cité phocéenne la restauration de la chapelle de la Vieille Charité à Marseille a révélé l’un de ses chefs-d’œuvre et sans doute le plus original.
Date de la vidéo: 04 juin 1982
Durée de la vidéo: 02" minutes 20 secondes02M 20S
Restauration de la Vieille Charité à Marseille
La construction de la Vieille Charité - sur les plans de Pierre Puget - débute en 1640 pour se terminer en 1740. Entourée de plusieurs couvents, sa vocation est d'être un hospice pour l'accueil des malades et des indigents. La restauration de ce monument, laissé à l'abandon, a commencé à partir de 1971.
Bien d’autres éléments du patrimoine ressortent de la période dite Moderne. C’est le cas de nombreuses fortifications qui subsistent, soit sur le littoral, soit le long de la frontière des Alpes. Plusieurs d’entre elles, à Entrevaux, Colmars-les-Alpes ou Toulon, portent la marque de Vauban, mais c’est à Briançon et Mont-Dauphin que son génie s’exprime avec le plus de vigueur et a été le mieux conservé.
Date de la vidéo: 16 août 1983
Durée de la vidéo: 02" minutes 35 secondes02M 35S
La restauration du Fort des Salettes à Briançon
Pour le 350eme anniversaire de la naissance de Vauban, le chantier du Club du Vieux Manoir a entrepris de restaurer le fort de Vauban à Briançon. Cette restauration utilise des techniques traditionnelles et se donne comme ambition de procurer aux jeunes gens participant à ce chantier la maîtrise d'un outil et un terrain de formation.
Une autre architecture, plus modeste, n’en marque pas moins profondément les paysages, c’est l’architecture rurale en pierres sèches dont l’apogée se situe entre le XVIIIe siècle et la première moitié du XIXe. Elle modèle encore, grâce aux restanques, les versants des collines. Ses formes les plus remarquables sont les bories, ces cabanes au toit de lauzes qu’un musée de plein air a reconstitué à Gordes, mais que l’on trouve dans toute la Provence calcaire.
Date de la vidéo: 07 août 1985
Durée de la vidéo: 02" minutes 02 secondes02M 02S
Exposition à Mane en Haute Provence sur l'architecture traditionnelle de pierre sèche : murs et bories, petits cabanons au toit pointu construits par les bergers. Pierre Coste revient sur l'étymologie de l'appellation " borie ".
Pour continuer la visite dans le patrimoine culturel de la région, vous disposez de deux autres parcours thématiques
La région Provence-Alpes-Côte d’Azur possède un patrimoine exceptionnel, qu’elle a su mettre en valeur et labéliser pour conserver sa place de première destination touristique hexagonale tous flux confondus.
La renommée de la région Provence-Alpes Côte d'Azur est progressivement devenue indissociable des formes les plus contemporaines d'expressions architecturales, culturelles et artistiques, dont les divers témoignages n'ont cessé de se multiplier au fil des deux derniers siècles.