Nico Braun, meilleur buteur du championnat
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Avec 19 buts marqués jusqu'ici en championnat de France, Nico Braun devient le meilleur buteur historique du FC Metz. L'occasion pour le joueur de revenir sur son parcours : de ses débuts au Luxembourg au championnat de France sous les couleurs du club messin. L'occasion également pour René Vernier, son entraîneur, d'évoquer ses qualités.
Date de publication du document :
Février 2022
Date de diffusion :
05 janv. 1974
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Contexte historique
ParJournaliste, Docteur en Histoire
Samedi 22 décembre 1973. A l’occasion de la 30e journée du championnat de France de Première division le FC Metz frappe un grand coup en infligeant une cinglante défaite au leader stéphanois (5-1) sur la pelouse du stade Saint-Symphorien. Une gifle qui porte la marque d’un certain Nico Braun. Ce soir-là, l’attaquant messin fait mouche à quatre reprises ! Quatre buts comme autant de cadeaux de Noël pour les supporters messins mais aussi l’occasion pour le public français de découvrir ce solide Luxembourgeois (1,76 m ; 80 kg) alors âgé de 23 ans.
A l’époque, le match contre Saint-Étienne était pratiquement le seul où les journalistes parisiens se déplaçaient jusqu’à Metz
, expliquera l’intéressé quelques années plus tard dans les colonnes du Républicain Lorrain. C’est un moment inoubliable, un beau souvenir. C’est là que le nom de Nico Braun a commencé à faire parler dans l’Hexagone...
L’arrivée de ce dernier sur les bords de la Moselle à l’été 1973 est avant tout le pari un peu osé de l’emblématique président du club à la Croix de Lorraine, Carlo Molinari. L’attaquant de Schalke 04 (avec qui il a remporté la Coupe d’Allemagne en 1972), est alors un parfait inconnu en France. Pour autant, la venue de Nico Braun dans les rangs du FC Metz ne fait que confirmer une politique sportive enclenchée dès l’immédiat après-guerre : l’exploitation de la filière luxembourgeoise. Une proximité géographique – une soixante de kilomètres séparent Metz de la frontière – qui permet au club mosellan d’enrôler, notamment, l’attaquant Gustave Kemp en 1946 (il trouvera la mort deux ans plus tard dans un accident de la route), le défenseur Fernand Jeitz et l’avant-centre Johnny Léonard en 1967.
L’occasion pour ces joueurs de vivre du football et de « se faire une place » dans un grand championnat selon Nico Braun. Mission accomplie pour l’international grand-ducal puisque dès sa première saison chez les Grenats, il inscrit la bagatelle de 28 buts ! Son entraîneur, René Vernier, loue alors la conception morale du football
de son joueur ainsi que son état d’esprit
, sa vitalité
et son enthousiasme
.
Très rapidement adopté par les supporters messins – il va réussir à leur faire oublier le grand Nestor Combin parti au Red Star ce même été 1973 –, le Luxembourgeois est surtout d’une efficacité clinique devant le but. Il a faim de ballon et il est toujours à la pointe du combat
, selon René Vernier.
Celui qui a débuté le football à onze ans avant de remporter le championnat du Luxembourg sous les couleurs de l’Union puis de vivre une épopée européenne avec Schalke 04 s’impose comme l’un des meilleurs attaquant du championnat de France. L’Olympique de Marseille s’intéresse ainsi à son cas, mais Carlo Molinari ne l’entend pas de cette oreille et retient son joueur. Il restera finalement au FC Metz jusqu’en 1978, totalisant 96 buts – il demeure, à ce jour, le meilleur buteur de l’histoire du club – et formera avec l’Argentin Hugo Curioni le fameux et redouté duo des « Artilleurs de Metz » à partir de 1975.
Appelé à 40 reprises sous le maillot luxembourgeois, Nico Braun poursuit ensuite sa carrière à Charleroi en Première division belge entre 1978 et 1980 et, après un court intermède de six mois à Thionville, regagne son pays natal en 1981. Il jouera encore quelques saisons à l’Union Luxembourg puis au Minerva Lintgen avant de devenir entraîneur et d’entamer sa reconversion en qualité de cadre au sein d’une chaîne de supermarchés.
Il est aujourd’hui encore très fréquent de le croiser du côté de Saint-Symphorien où il assiste régulièrement au match du FC Metz, le club qui l’a révélé en France et dont il deviendra, en 2011, le vice-président du club des ambassadeurs, représentant ainsi la maison grenat au Luxembourg.
Transcription
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