LES SITES DE L'INA

La Mayenne
au fond des yeux

Aller sur le site ina.fr - nouvelle fenêtre
Aller sur le site du département de la Mayenne - nouvelle fenêtre Aller sur le site du pays de château Gontier - nouvelle fenêtre
  1. Revenir à l'accueil
  2. Vidéos
  3. Un hôpital rachète une clinique privée à Château-Gontier
IMPRIMER
2 oct.
1997

Un hôpital rachète une clinique privée à Château-Gontier

  • Infos
  • Éclairage
  • Transcription

Infos

Résumé

A Château-Gontier, le Centre hospitalier du Haut-Anjou vient de racheter la Clinique de l'Espérance. Alors que les deux équipes se rencontraient dans les locaux de la maternité, Jean Arthuis, président du conseil d'administration, met en avant leur complémentarité, mise au service de la population. Une sage-femme de la clinique, elle, s'interroge avec angoisse sur l'avenir de son statut.

Date de publication du document :

01 sept. 2021

Date de diffusion :

02 oct. 1997

Éclairage

  • Contexte historique
  • Bibliographie

Informations et crédits

Type de média :
Type du document :
Collection :
Source :
Référence :
00029

Catégories

Thèmes

Lieux

Personnalités

Éclairage

Éclairage

  • Contexte historique
  • Bibliographie

Contexte historique

ParDirecteur de la communication de la Communauté de communes du Pays Château-Gontier

Publication : 01 sept. 2021

Depuis des années nous essayions de bâtir un projet pour l’avenir du Centre hospitalier et nous n’y parvenions pas parce qu’il faut assurer la complémentarité entre les compétences de la clinique et celles de l’hôpital déclare Jean Arthuis aux journalistes Olivier Montariol et Rémi Guiné en octobre 1997 alors qu’est en train de se sceller l’acquisition de la Clinique de l’Espérance, à Château-Gontier, par l’hôpital. C’est ce que nous avons fait avec ce rachat poursuit dans ce sujet du journal télévisé Pays de la Loire du soir du 2 octobre 1997 le président du conseil de surveillance du centre hospitalier, maire de la Ville, président du District. L’homme politique mayennais qui était encore ministre de l’économie et des finances de la France quatre mois auparavant, a beaucoup œuvré pour que ce projet insolite en Pays de la Loire, et peu commun dans l’hexagone, puisse aboutir. Les praticiens libéraux gardent leur statut et ils travailleront avec des praticiens du secteur public. Tous ensemble ils seront au service de la population du Haut-Anjou. Jean Arthuis n’oublie jamais de citer son homologue, Antoine Glémain, le maire de Segré, dans le Maine-et-Loire, de 1976 à 2000, qui avait énormément travaillé, dans les années 90, à la fusion des hôpitaux de Segré et de Château-Gontier. C’est précisément en janvier 1993, que le Centre hospitalier de Château-Gontier fusionne avec le Centre hospitalier de Segré, lui-même résultat du regroupement de l’Hôpital de Sainte Gemmes d’Andigné et de la clinique Notre Dame de Segré. Cela donne naissance au Centre hospitalier du Haut Anjou. Cette fusion fût un premier stade essentiel au maintien d’un pôle de santé digne de ce nom dans le Haut-Anjou. Elle a également sauvé la maternité de Château-Gontier. Je salue la sagesse et le courage d’Antoine Glémain. Je me rappelle que le personnel hospitalier avait tronçonné un arbre, route de Chemazé, pour empêcher de venir à Segré s’est souvenu Jean Arthuis. C’est dire si ce rapprochement entre des sites distants de 21 kilomètres seulement passait mal, surtout dans le Segréen. Cette phase pourtant indissociable du rachat de la clinique de l’Espérance, qui elle-même possédait notamment une maternité, a laissé des traces durant de longues années. Puis le temps a fait son effet et l’existence du Centre hospitalier du Haut-Anjou, où exercent des praticiens de qualité, renforcés par d’autres collègues spécialistes de Laval et d’Angers, a fait s’éloigner les craintes. Aujourd’hui chacun est conscient que, sans ce pari sur l’avenir, tout le bassin du Haut-Anjou serait certainement privé d’un hôpital digne de ce nom. « Cette union pour survivre » comme elle a été appelée lors du rachat de la clinique s’est négociée pour un montant de 25,5 millions de francs. Ce regroupement, en une seule entité juridique, permit de maintenir l’intervention des spécialistes libéraux, comme l’avait appelé de ses vœux Jean Arthuis. L’alliance entre public et privé fut d’ailleurs souvent au cœur des projets pour l’avenir.

C’est fin janvier 1998 que l’étude de faisabilité devait dire si un nouveau plateau technique pouvait être envisagé ou si un nouvel hôpital allait carrément être construit. C’est la seconde option qui l’emporta et la première pierre du futur hôpital du Haut-Anjou a été posée le jeudi 6 janvier 2005 par le ministre des solidarités, de la santé et de la famille du moment, le docteur Philippe Douste-Blazy. Il fût alors redit à cette occasion que le regroupement des hôpitaux et de la clinique avait rendu possible la construction du nouvel hôpital. De plus, il n’y avait pas la place pour trois maternités, deux dans le public à Château-Gontier et à Segré et une dans le privé avec celle de la clinique de l’Espérance. Chacune ne faisant que 250 naissances par an commentera Jean Arthuis. Philippe Douste-Blazy fera l’éloge du projet castrogontérien, solidement ancré au cœur de la région Haute Angevine : Ce centre hospitalier s'appuie sur trois disciplines fondamentales : la médecine, la chirurgie et l'obstétrique (800 accouchements par an), les soins de suite et son unité de d'accueil et de traitement des urgences. Il a récemment complété son dispositif d'une unité de psychiatrie de 25 lits, confortant ainsi sa place et son rôle dans le territoire de santé qu'il dessert au profit de 80 000 habitants.

L’ouverture du nouveau plateau technique et d’hospitalisation, en 2008, et la restructuration d’une partie de l’ancien hôpital, en 2012, couronnent cette stratégie de modernisation pour le Haut-Anjou. Le Centre hospitalier du Haut Anjou offre à la population l’ensemble des spécialités attendues d’un établissement de proximité : urgences, médecine, chirurgie, gynéco-obstétrique, gériatrie... avec des services répartis sur plusieurs sites à Château-Gontier et Segré. Avec une capacité actuelle globale de 677 lits et places, le Centre hospitalier du Haut-Anjou peut être fier de son parcours et de son évolution . Le vaste ensemble que les habitants et usagers continuent d’appeler : « le nouvel hôpital » depuis son inauguration voici treize ans pourtant, est implanté le long du quai Georges-Lefèvre à Château-Gontier. Il est situé dans la continuité de l’hôtel-Dieu. L’eau a coulé sous les deux ponts proches de l’ensemble hospitalier depuis le temps où la « Maison Dieu Saint Julien » fut fondée par Alard IV en 1206. Elle traversa les siècles en étant gérée successivement par différentes communautés religieuses, notamment les Sœurs Augustines arrivées dans la ville en 1674. L’important bâtiment que l’on voit aujourd’hui sur nombre de documents de promotion de la ville et du Pays de Château-Gontier, que l’on retrouve sur de grands guides touristiques comme ceux des éditions Michelin, a été édifié entre 1879 et 1882. Juste à côté, une rotonde devance l’actuel hôpital et est le point d’entrée visible de cette structure moderne. Le Centre hospitalier du Haut-Anjou est certainement né de ce rachat, un jour d’octobre 1997, d’une clinique privée par un hôpital public. Les bâtiments de cette clinique qui surplombait la ville, juste derrière le Prieuré Saint-Jean et à proximité de l’église mère de Château-Gontier, ont été transformés en appartement. Des travaux aux petits soins pour un ensemble de grand standing. Comme quoi, l’Espérance, ça a du bon !

En 2020-2021, face à la crise sanitaire du Covid-19, le Centre hospitalier a su s’adapter. Dès mars 2020, il a été autorisé à ouvrir quatre lits de réanimation pour décharger l’hôpital de Laval. Au printemps, un protocole a été mis en place : sens unique de circulation pour les entrées et les sorties, entrées sur rendez-vous, lieux d’attente… En novembre 2020, le plan blanc est déclenché (dispositif d’urgence permettant d’organiser l’accueil et le prise en charge d’un afflux massif de patients et prévoyant la déprogrammation d’interventions moins urgentes). C’est l’époque où le sud du département est le plus touché par la pandémie. Par ailleurs, le dépistage, puis la vaccination se sont déplacés vers l’Espace Haut-Anjou et son immense parking. Si la Mayenne a été montrée du doigt pour un pic de contaminations en juillet 2020, les Mayennais dans leur ensemble ont su réagir avec une grande discipline et le département a l’un des taux d’incidence les plus bas de France en août 2021. 

Bibliographie

  • "Centre hospitalier du Haut Anjou (Chateau-Gontier)", site etablissements.fhf.fr
  • site ch-hautanjou.fr
  • archives personnelles de l’auteur

Transcription

Sur les mêmes thèmes

Date de la vidéo: 04 févr. 1972

Durée de la vidéo: 10M 30S

Vers une fusion des communes à Château-Gontier ?

Date de la vidéo: 24 janv. 1980

Durée de la vidéo: 03M 20S

Un nouveau centre téléphonique en Mayenne

Date de la vidéo: 26 avr. 2018

Durée de la vidéo: 03M 23S

Ernée cœur de ville

Date de la vidéo: 05 sept. 1995

Durée de la vidéo: 01M 59S

Le ramassage scolaire en milieu rural

Date de la vidéo: 21 avr. 2000

Durée de la vidéo: 03M 11S

L'opposition au stockage des déchets radioactifs en Mayenne

Date de la vidéo: 11 janv. 2018

Durée de la vidéo: 02M 06S

La gynécologue a trouvé un successeur

Date de la vidéo: 08 janv. 1974

Durée de la vidéo: 05M 0S

Transfert des malades au nouvel hôpital de Laval

Date de la vidéo: 13 sept. 2020

Durée de la vidéo: 02M 10S

Les mesures pour enrayer la pandémie de coronavirus en Mayenne

Date de la vidéo: 24 avr. 2007

Durée de la vidéo: 01M 55S

Sauvetage de l’église de Saint-Julien-des-Églantiers

Date de la vidéo: 21 sept. 1973

Durée de la vidéo: 03M 56S

Renazé : grève des parents d’élèves au CES

Date de la vidéo: 10 oct. 2018

Durée de la vidéo: 02M 44S

Le site gallo-romain de Jublains

Date de la vidéo: 25 févr. 2001

Durée de la vidéo: 03M 49S

Château-Gontier en campagne électorale

Sur les mêmes lieux

Date de la vidéo: 04 févr. 1988

Durée de la vidéo: 02M 28S

Une association pour la fusion à Château-Gontier

Date de la vidéo: 23 janv. 1995

Durée de la vidéo: 01M 33S

Inondations en Mayenne

Date de la vidéo: 06 janv. 2009

Durée de la vidéo: 02M 16S

Contestation des chiffres INSEE de la population de la Mayenne

Date de la vidéo: 25 févr. 2001

Durée de la vidéo: 03M 49S

Château-Gontier en campagne électorale

Sur les mêmes personnes

Date de la vidéo: 04 févr. 1972

Durée de la vidéo: 10M 30S

Vers une fusion des communes à Château-Gontier ?

Date de la vidéo: 21 avr. 2000

Durée de la vidéo: 03M 11S

L'opposition au stockage des déchets radioactifs en Mayenne

Date de la vidéo: 25 févr. 2001

Durée de la vidéo: 03M 49S

Château-Gontier en campagne électorale

Date de la vidéo: 06 janv. 2009

Durée de la vidéo: 02M 16S

Contestation des chiffres INSEE de la population de la Mayenne

Pied de page

La Mayenne au fond des yeux
  • La Mayenne
  • Pays de Château-Gontier
  • Presstival Info
  • La Marque Mayenne
  • Archives Départementales de la Mayenne
  • Lumni Enseignement
  • Galaxie INA
  • Découvrez les autres fresques
  • Fresques INA ©2025

Les liens utiles

  • Présentation
  • Partenaires
  • Historique des sources
  • Contact
  • Plan du site
  • Déclaration d'accessibilité
  • FAQ
  • Mode d'emploi
  • Crédits
  • Mentions légales
  • CGU
  • Charte pour la vie privée

Suivez-nous

  • Page Facebook de l'INA (nouvelle fenêtre)
  • Page Twitter de l'INA (nouvelle fenêtre)
  • Page Instagram de l'INA (nouvelle fenêtre)

TOUS DROITS DE REPRODUCTION ET DE DIFFUSION RESERVES ©2025 INSTITUT NATIONAL DE L'AUDIOVISUEL - ACCESSIBILITÉ : TOTALEMENT CONFORME