La Cerisaie de Tchekhov mise en scène par Alain Françon au Théâtre National de la Colline
Notice
La Cerisaie de Tchekhov a été mis en scène en 2009 par Alain Françon au Théâtre de la Colline. On assiste à plusieurs extraits de la pièce, ainsi qu'aux interviews de Didier Sandre, Jérôme Kircher et Julie Pilod.
- Anton Tchekhov - Auteur
- Alain Françon - Mise en scène
- Dominique Valadié - Acteur(trice)
- Jean-Paul Roussillon - Acteur(trice)
- Philippe Duquesne - Acteur(trice)
- Didier Sandre - Acteur(trice)
- Julie Pilod - Acteur(trice)
- Jérôme Kircher - Acteur(trice)
- Noémie Develay-Ressiguier - Acteur(trice)
- Irina Dalle - Acteur(trice)
Éclairage
La Cerisaie de Tchekhov est la dernière pièce mise en scène par Alain Françon au Théâtre National de la Colline durant son mandat de directeur. La création a lieu le 17 mars 2009 dans la Grande Salle. Alain Françon a été directeur du Théâtre National de la Colline de 1996 à 2010. C'est le deuxième directeur à avoir dirigé cet établissement après Jorge Lavelli. La Cerisaie marque la fin de son mandat, avant qu'il ne passe la main à Stéphane Braunschweig, qui dirige encore aujourd'hui le Théâtre National de la Colline. Il est difficile de ne pas voir une analogie entre le thème de la pièce et son départ ; La Cerisaie, pièce écrite entre 1901 et 1903 et créée pour la première fois en 1904 par Stanislavski, raconte la fin d'une époque, le tournant entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle dans une Russie prérévolutionnaire. La pièce raconte la nostalgie et fin de l'ère des propriétaires terriens, contraints de revendre leurs terres et d'entrer dans la modernité et l'économie de marché. Tiraillés entre les idéaux révolutionnaires naissants, l'ancien régime construit sur le servage et l'arrivée d'un capitalisme agressif, les personnages se débattent sans arriver réellement à agir. La Cerisaie prévoit la fin d'une époque, la page historique qui se tourne en ce début de siècle. Alain Françon clôt ainsi son mandat, en tournant lui aussi une page, après 14 ans à la tête de la Colline.
Stéphane Braunschweig, qui lui succède, dirigeait auparavant le Théâtre National de Strasbourg. Il poursuit la mission dévolue au Théâtre National de la Colline depuis sa création ; privilégier les œuvres contemporaines, et particulièrement d'auteurs vivants. Il souhaite élargir cette mission à l'émergence des écritures scéniques. Ses premières mises en scène, présentées en diptyque sont Rosmersholm et Maison de poupée d'Henryk Ibsen.