Angelin Preljocaj
Notice
Grand entretien avec Angelin Preljocaj, par Gérard Mannoni
- Alwin Nikolais - Chorégraphe
- Angelin Preljocaj - Chorégraphe
- Dominique Bagouet - Chorégraphe
- Jean-Claude Gallotta - Chorégraphe
- Merce Cunningham - Chorégraphe
- Régine Chopinot - Chorégraphe
- Viola Farber - Chorégraphe
- Karin Waehner - Chorégraphe
- Rudy Ricciotti - Autres personnalités
- Brigitte Lefèvre - Responsable institutionnel
- Roman Polanski - Réalisation
- Cyril Collard - Réalisation
- Gustave Caillebotte - Plasticien(ne)
- Michel Kelemenis - Danseur(se)
- Amérique du Nord > Etats-Unis > New York
- Europe > Albanie
- Europe > Allemagne > Berlin
- Europe > France > Ile-de-France > Paris > Opéra Bastille
- Europe > France > Ile-de-France > Paris > Opéra Garnier
- Europe > France > Provence-Alpes-Côte d'Azur > Bouches-du-Rhône > Aix-en-Provence
- Europe > France > Rhône-Alpes > Rhône > Lyon > Opéra de Lyon
Éclairage
Né en 1957, Angelin Preljocaj est enfant d'une double culture : ses parents ont fui l'Albanie d'Enver Hoxha, mais il a grandi en banlieue parisienne. Il se forme à la danse à la Schola Cantorum, puis part à New York : c'est là qu'il suit, entre autres, l'enseignement du chorégraphe Merce Cunningham. À son retour en France en 1980, il est d'abord danseur dans diverses compagnies, et notamment celle de Dominique Bagouet, l'une des figures montantes de la danse contemporaine française. C'est dans ce cadre, et en collaboration avec Michel Kelemenis, un autre danseur de la compagnie, qu'il se lance dans la chorégraphie. En 1984, il présente au Concours de Bagnolet la pièce Marché noir : récompensé par le prix du ministère de la Culture, il est aussitôt repéré. Il crée dans la foulée la compagnie qui porte son nom.
Son style, résolument contemporain tout en assumant la tradition néoclassique de la danse, lui vaut rapidement un succès international : il travaille aussi bien pour sa compagnie, implantée depuis 1996 à Aix-en-Provence, que pour de grands ballets, comme celui de l'Opéra de Paris, dont le répertoire compte plusieurs de ses pièces, ou la Brooklyn Academy of Music de New York. Intéressé par la grammaire cinématographique et le rapport aux images, Angelin Preljocaj a par ailleurs participé à divers films autour de la danse.
Chorégraphies
1984 : Aventures coloniales
1984 : Marché noir
1985 : Larmes blanches
1985 : Peurs bleues
1986 : À nos héros
1987 : Le Petit Napperon bouge
1987 : Hallali Romée
1988 : Liqueurs de chair
1989 : Noces
1989 : Un trait d'union
1990 : Amer America
1990 : Roméo et Juliette
1992 : La Peau du Monde
1993 : Parade
1993 : Noces (nouvelle version)
1993 : Le Spectre de la rose
1994 : Le Parc, pour le Ballet de l'Opéra national de Paris
1995 : Annonciation
1995 : Petit essai sur le temps qui passe
1995 : L'Anoure
1996 : L'Oiseau de feu
1996 : Roméo et Juliette (nouvelle version), en collaboration avec Enki Bilal
1997 : La stravaganza
1997 : Paysage après la bataille
1998 : Centaures
1998 : Casanova
1999 : Personne n'épouse les méduses
2000 : Portraits in corpore
2000 : MC 14/22 (Ceci est mon corps)
2001 : Le Sacre du printemps
2001 : Helikopter, sur la composition Helikopter-Streichquartett de Karlheinz Stockhausen
2002 : Near Life Experience, sur une musique originale du groupe Air
2003 : Annonciation (vidéo)
2004 : MC/14-22 (Ceci est mon corps) (nouvelle version)
2004 : Le Songe de Médée
2004 : Empty Moves (part I), sur une musique de John Cage
2004 : N sur une musique originale du duo Granular Synthesis
2005 : Les 4 saisons..., en collaboration avec le plasticien Fabrice Hyber
2007 : Empty Moves (parts I & II)
2007 : Eldorado (Sonntags Abschied) sur une musique composée par Karlheinz Stockhausen
2007 : Haka (vidéo intégrale)
2008 : Blanche Neige
2009 : Le Funambule, d'après un texte de Jean Genet
2010 : Siddhârta, pour le Ballet de l'Opéra de Paris
2010 : Suivront mille ans de calme, pour le Théâtre Bolchoï et le ballet Preljocaj
2012 : Royaume uni dans le cadre de Suresnes Cité Danse
2012 : Ce que j'appelle oubli, d'après le texte de Laurent Mauvignier
2013 : Les Mille-et-Un
Filmographie
1988 : Les Raboteurs, court-métrage de Cyril Collard, chorégraphie de Preljocaj, inspirée du tableau de Gustave Caillebotte
1992 : Roméo et Juliette (version remontée en 1990), réalisé par Alexandre Tarta
1993 : Un trait d'union, réalisé par Angelin Preljocaj
1997 : L'Anoure, réalisé par Jean-Michel Plouchard
2003 : Annonciation, réalisé par Angelin Preljocaj
2005 : Le Parc, réalisé par Denis Caïozzi
2007 : MC 14/22, ceci est mon corps et Le Songe de Médée, version donnée à l'Opéra de Paris
2008 : Eldorado, réalisé par Olivier Assayas
2010 : Blanche Neige, réalisé par Angelin Preljocaj
2011 : Siddhârta, réalisé par Denis Caïozzi.
Sources : Wikipedia, site d'Angelin Preljocaj
Voir aussi : Les archives du spectacle