Les 40 ans du parc national des Ecrins
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Résumé
Le Parc des Écrins célèbre ses 40 ans. Il vient d’adopter des modifications à la charte que doivent signer les communes qui veulent en faire partie. Les contraintes qu’elle impose pour la protection du territoire que des élus trouvent bénéfiques rencontrent cependant l’opposition de certaines municipalités.
Date de diffusion :
15 oct. 2013
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Contexte historique
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Le parc national des Écrins a été créé le 27 mars 1973. Il avait été porté à l’époque de sa création par diverses associations, dont la plus active et la plus puissante était le Club alpin français (CAF). Il avait trouvé un relais efficace avec le député-maire giscardien de Briançon, Paul Dijoud, qui participa en tant que secrétaire d’État aux divers gouvernements de la période 1973-1981 (dont le secrétariat d’État à l’environnement en 1974). Ce parc couvre 91 800 km2 dans sa zone centrale, ce qui en fait le plus vaste parc national français et le plus haut d’Europe avec neuf sommets supérieurs à 3 800 mètres (dont deux dépassant les 4 000). Il s’étend à l’origine sur 61 communes dont 43 du département des Hautes-Alpes, le reste se trouvant en Isère. Il concerne 7 vallées qui, comme le Valgaudemar, la Vallouise ou la Clarée, sont autant de hauts-lieux naturels et touristiques. La conquête de ses sommets a marqué l’histoire de l’alpinisme (la Meije vaincue en 1877, les Bans, le Pelvoux). L’agriculture est encore très présente, notamment dans le bocage du Champsaur. L’industrie a laissé des traces, en particulier à L’Argentière (mines, et usine d’alumine). Mais c’est aujourd’hui le tourisme qui sert de locomotive aux activités, tant l’été que l’hiver avec des stations aussi connues que Serre-Chevalier, Orcières, Puy-Saint-Vincent ou, pour le hors piste, La Grave.
Le Parc des Écrins concerne à l’époque du reportage 56 communes situées pour la plupart dans la zone dite d’adhésion (ex-zone périphérique), où les contraintes sont moindres que dans la zone cœur. Son siège se trouve sur les hauteurs de Gap, dans l’admirable site du domaine de Charance, ancienne résidence des évêques du diocèse, qui, bien que non situé dans le périmètre du parc, s’inscrit dans un cadre naturel protégé.
Dès leur création, les parcs ont soulevé des réticences parmi une population qui, à tort ou à raison, craignait de perdre une part de sa liberté, et chez les élus. La loi du 14 avril 2006, qui réformait le statut des parcs sur certains point et qui a été adoptée à l’unanimité au Parlement, rencontre les mêmes oppositions. Le reportage, bien construit, rend compte de quelques-unes des missions du parc : recherche scientifique, préservation des espèces, réhabilitation du patrimoine et entretien de sentiers de randonnée. Il rend compte aussi des débats où s’affrontent une administration qui essaie de remplir sa mission de protection de la nature de façon consensuelle, des élus de communes qui bénéficient de l’effet parc sur le plan de la fréquentation touristique et d’autres qui rechignent à se plier à des contraintes pourtant relatives puisque le Parc n’a pas de pouvoir, notamment en matière d’urbanisme. Il est vrai que les communes doivent s’engager à respecter le cadre de vie, à préserver les ressources et le patrimoine et à favoriser l’accueil du public. Les deux maires interviewés, celui de la station de sports d’hiver d’Orcières-Merlette, dans le Haut-Champsaur, et celui de la petite capitale du Champsaur, Saint-Bonnet, appartiennent à la même formation politique. Il n’empêche que les points de vue divergent en fonction des intérêts qu’ils défendent. À l’époque de la création du parc, l’opposition venait principalement des chasseurs inquiets des contrôles renforcés et des interdictions qu’elle allait engendrer ; aujourd’hui, l’opposition porte sur les restrictions à l’urbanisation que le respect de la charte induit. La tentation reste forte chez certains d’étendre zones commerciales ou artisanales ou lotissements d’habitations en considérant que le développement de leur commune passe par là, tandis que d’autres estiment possible de concilier celui-ci et la protection de la nature.
Transcription
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