Les ministres communistes quittent le gouvernement
19 juillet 1984
07m 54s
Réf. 00232
Notice
Résumé :
Après le départ des ministres communistes, un nouveau gouvernement est créé par le premier Ministre Laurent Fabius.
Type de média :
Date de diffusion :
19 juillet 1984
Personnalité(s) :
Jean-Pierre Chevènement
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Gaston Defferre
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Pierre Mauroy
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François Mitterrand
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Paul Quilès
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Georges Marchais
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Pierre Bérégovoy
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Michel Rocard
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Claude Cheysson
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Roland Dumas
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Jacques Delors
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Laurent Fabius
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Charles Hernu
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Pierre Joxe
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Georgina Dufoix
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Charles Fiterman
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Huguette Bouchardeau
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Robert Badinter
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Edith Cresson
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Michel Crépeau
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Michel Delebarre
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Hubert Curien
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Jack Ralite
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Marcel Rigout
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Anicet Le Pors
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Pierre Juquin
/
André Lajouanie
Thèmes :
Éclairage
Cette ouverture de journal télévisé revient sur une actualité politique intérieure extrêmement chargée : le 19 juillet 1984 est annoncée la composition du nouveau gouvernement de Laurent Fabius, désormais sans ministres communistes, et les décisions prises par ce premier Conseil des ministres.
En juillet 1984, après avoir remporté le bras de fer avec l’opposition sur un projet de loi sur la presse, le troisième gouvernement de Pierre Mauroy tombe en effet sur le projet de loi sur l’enseignement privé, dit « projet Savary ». Le 12 juillet, le Président annonce le retrait du projet de loi et le 17, il accepte la démission de Pierre Mauroy et désigne Laurent Fabius Premier ministre. Du fait des désaccords qui existaient déjà au sein de la majorité, notamment sur les grandes orientations économiques, des négociations s’engagent sur le maintien de la participation communiste au nouveau gouvernement.
Le 19 juillet, jour de ce journal télévisé, le PCF annonce finalement sa décision de ne plus participer au gouvernement, mais de soutenir sa politique et de « participer à toute décision constructive » avec le PS, là où ce serait possible.
Concomitamment, Laurent Fabius rend publique la composition de son gouvernement et réunit son premier Conseil des ministres. Le journaliste présente les dix-sept ministres et leurs portefeuilles. Sont notamment remarqués l’absence de Jacques Delors qui devient Président de la Commission européenne, et le retour de Jean-Pierre Chevènement, « enfant terrible de l’aile gauche du Parti socialiste » qui « avait quitté sans ménagement » le deuxième gouvernement Mauroy.
Ce Conseil des ministres aborde deux dossiers centraux : il annonce le budget 1985 et publie le texte d’une réforme constitutionnelle. Dès le 12 juillet, François Mitterrand avait en effet annoncé cette réforme qui devait étendre la possibilité de tenir un référendum aux « garanties fondamentales en matière de liberté publique ».
En juillet 1984, après avoir remporté le bras de fer avec l’opposition sur un projet de loi sur la presse, le troisième gouvernement de Pierre Mauroy tombe en effet sur le projet de loi sur l’enseignement privé, dit « projet Savary ». Le 12 juillet, le Président annonce le retrait du projet de loi et le 17, il accepte la démission de Pierre Mauroy et désigne Laurent Fabius Premier ministre. Du fait des désaccords qui existaient déjà au sein de la majorité, notamment sur les grandes orientations économiques, des négociations s’engagent sur le maintien de la participation communiste au nouveau gouvernement.
Le 19 juillet, jour de ce journal télévisé, le PCF annonce finalement sa décision de ne plus participer au gouvernement, mais de soutenir sa politique et de « participer à toute décision constructive » avec le PS, là où ce serait possible.
Concomitamment, Laurent Fabius rend publique la composition de son gouvernement et réunit son premier Conseil des ministres. Le journaliste présente les dix-sept ministres et leurs portefeuilles. Sont notamment remarqués l’absence de Jacques Delors qui devient Président de la Commission européenne, et le retour de Jean-Pierre Chevènement, « enfant terrible de l’aile gauche du Parti socialiste » qui « avait quitté sans ménagement » le deuxième gouvernement Mauroy.
Ce Conseil des ministres aborde deux dossiers centraux : il annonce le budget 1985 et publie le texte d’une réforme constitutionnelle. Dès le 12 juillet, François Mitterrand avait en effet annoncé cette réforme qui devait étendre la possibilité de tenir un référendum aux « garanties fondamentales en matière de liberté publique ».
Judith Bonnin